Est-ce que je peux donner des spermatozoïdes ?

Je peux donner des spermatozoïdes si j’ai entre 18 et 45 ans et que je suis en bonne santé, que j’ai ou non des enfants.

Au cours d’entretiens et d’examens médicaux préalables, les médecins du centre de don s’assureront que :

  • Je ne prends pas de risque pour ma santé en réalisant ce don ;
  • Il n’y a pas de risque médical identifié pour le ou les couples receveurs et le ou les enfants à venir ;
  • Ma démarche est pleinement consciente et éclairée.

 

 

Enfin, je suis d’accord avec les grands principes qui régissent le don de spermatozoïdes en France :

  • L’anonymat entre donneur et receveur – Je ne pourrai pas connaître l’identité des personnes qui recevront les spermatozoïdes issus de mon don. Et inversement. Ces données sont strictement personnelles.

 

  • L’accès aux origines possible pour les personnes issues d’un don –
    • Que signifie « accès aux origines » ? La loi de bioéthique de 2021 donne le droit aux personnes issues d’un don de demander à leur majorité un accès à des informations non identifiantes et à l’identité du donneur.
    • Quelles sont ces informations ? Les données non identifiantes qui seront renseignées et accessibles aux personnes majeures nées d’un don seront l’âge et l’état général au moment du don, les caractéristiques physiques, la situation familiale et professionnel et ses motivations du don rédigées par ses soins.

 

  • La gratuité – Je ne recevrai aucune rémunération en retour de mon don puisque cela s’inscrit dans une démarche de solidarité. Les frais médicaux (notamment ceux du bilan préalable au don) et non-médicaux occasionnés par le don (frais de transport, d’hébergement, de garde d’enfants…) peuvent être pris en charge.

 

  • Le libre consentement – Je suis informé et librement consentant pour donner mes spermatozoïdes. Je devrai ainsi signer un formulaire de consentement. N.B. la nouvelle loi de bioéthique 2021 a supprimé le consentement du conjoint.

 

  • La filiation – Aucun lien de filiation ne pourra être établi entre la personne issue d’un don de gamètes et le donneur. Les parents de cet enfant restent bien la femme ou le couple qui l’a désiré, et qui ont réalisé la démarche d’assistance médicale à la procréation et qui l’ont vu naître. Le donneur n’a aucune responsabilité envers l’enfant né de son don.

 

SOURCE