Ce que dit la loi

En France, le don de spermatozoïdes, comme tous les dons d’éléments du corps humain, est encadré par la loi de bioéthique. Il est soumis à trois grands principes :

Le don est volontaire 

 

  • Le donneur de spermatozoïdes ne doit subir aucune pression, de quelque nature que ce soit.
  • Il signe un formulaire de consentement après avoir été pleinement informé. Il peut revenir à tout moment sur son consentement, jusqu’à l’utilisation des spermatozoïdes.
  • Si le donneur vit en couple, son/sa partenaire signe également un consentement.

 

Le don est gratuit

 

  • Le donneur de spermatozoïdes ne perçoit aucune rémunération en contrepartie de son don.
  • En application de la règle de neutralité financière, il bénéficie de la prise en charge de tous les frais occasionnés par le don, médicaux et non médicaux.

 

Le don est anonyme 

 

  • Aucune filiation ne peut être établie entre le ou les enfants issus du don et le donneur de spermatozoïdes. L’enfant est celui du couple qui l’a désiré, sa famille est celle dans laquelle il est né et qui l’a élevé.
  • La loi précise que le recours au don de gamètes d’un même donneur ne peut conduire à la naissance de plus de 10 enfants, afin écarter tout risque de consanguinité pour les générations futures.